Jacob's Music

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Les Groupes

Jacob n'a pas de formation professionelle sur la musique. Pourtant, au fur et à mesure, il a entendu des théories sur les accords et les gammes. Et, en plus, il a développé ses propres théories.

Né en 1951, et adolescent pendant les boulversantes années '60, Jacob a été influencé par la musique rock et pop. La première chanson qu'il arrivait à jouer était "Sheila' de Buddy Holly. Il le jouait sur une mandola de sa grandmère (une sorte de grande mandoline) à 8 cordes (4 double cordes), accordées comme les 4 cordes les plus aigues d'une guitare.
Un peu plus tard, à l'age de 13 ans, Jacob jouait le tuba dans un groupe familial de jazz des années '20.
Encore un peu plus tard, Jacob fondait le groupe de blues classique 'Wasbord en zo' avec son frère Evert (au milieu) et son ami Henk Heppener (à droite). Avec ce groupe il participait au prestigieux concours de jazz de Loosdrecht de l'an 1969.



Cliquez ici pour écouter la chanson 'Shiny Town' par 'Wasbord & Zo' (env. 2 minutes).
(logiciel et enceintes indispensables, chargement de la chanson peut prendre une minute)

Après quelques tentatives de fonder des autres groupes de musiques, il trouvait à l'Académie Maritime un nombre d'élèves musicaux: Ed Schouwstra (basse et chanteur), Peet Kruijthof (guitare solo) et Willem-Jeroen Gevers (batterie) pour former le groupe 'BV Band', dans lequel Jacob jouait les claviers et chantait la seconde voix.
Plus tard Martijn van den Linden (guitare rithmique) était ajouté au groupe pour former le groupe 'Eddy and the Ruigrockers'.


de gauche à droite : Jacob, Willem-Jeroen, Martijn, Peet, Ed.
Cliquez ici pour ecouter la chanson 'When the lady smiles' par 'Eddy and the Ruigrockers' (env. 5 - 6 minutes).
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Une fois en France, Jacob devenait le pianiste des 'Phonétiques'.



de gauche à droite : Claude van Ransbeeck (batterie, chant), Franc Rocq (guitare, chant), Jean-Sebastien Chay (guitare, chant), Fabrice Pasdeloup (basse, chant), Jacob Gestman Geradts (clavier, guitare, harmonica, chant)

C'est chez les Phonétiques, que Jacob a vraiment pu développer ses passions pour la composition musicale, puisque les groupes précédents ne jouaient que des reprises. Auparavent, Jacob avait déjà fait quelques efforts au niveau de la composition. Deux chansons avaient vu le jour: Une petite valse pour piano et une pièce pour piano à quatre mains:
'Lustig und Wanderfroh', porteuse d'un titre allemand, pour une raison indéterminée.
Lustig und Wanderfroh (version électonique, durée 1min.)
En possession d'un grand nombre de fragments de musique de sa propre main, il était facile pour Jacob de composer plusieures chansons pour les Phonétiques :
- Marie (version électronique, durée 48 sec.)
- Tu est l'amour de ma vie (version électronique, durée 1min05)
- Seul avec Toi (par les Phonétiques, durée 2min40)
- La Chanson Intemporelle (par les Phonétiques, durée 3min15)
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Il en a fait des autres qui n'ont pas été jouées par les Phonétiques, dont la plus importante est 'Prend ma guitare'.

Les Théories de Jacob

Selon Jacob, la musique s'est développé selon plusieures grandes lignes :
- En Europe, environ jusqu'au début du XXme siècle, dans la musique classique, c'était la mélodie libre qui prédominait.
- En Afrique, le rithme et une mélodie libre dans un schéma d'accords fixe, à prédominé.
- En Amérique, après l'importation des esclaves noirs, un synthèse s'est produit en forme du jazz, le premier mélange fructueux et durable entre des mélodies et des rithmes libres.
- Dans plusieures traditions musicales folkloriques, comme celle d'Irlande, on trouvait déjà un tel synthèse, mais sur une échelle moins prononcée que celle du jazz.
- Le jazz s'est évolué vers le 'rock & roll', au début encore largement basé sur les accords de blues et en principe porteur d'un caractère 'chanson simple et directe', sans aucun chant à multiples voix raffiné, sans aucun changement d'accords imprévu.
- C'est en Europe, que les groupes comme les 'Beatles' ont développé les chansons de rock & roll américaines. Ils y ont ajouté un raffinement au niveau du chant, ils ont trouvé des accords mal connus et les guitares électriques et les synthétiseurs ont produit des sons inouis.
- En quelques ans, la production de rock ou pop 'symphonique' était possible, grace aux ingrédients ci-mentionnés.
- Encore plus tard, dans la musique techno, on a commencé à se servir de 'samples', avec lesquels ont a pu augmenter le nombre de sons, déjà très large à cause du développement du synthétiseur. Aussi le rithme devenait un objet d'étude.

Donc, en Europe on sait distinguer :
- La mélodie libre, jusqu'au début du XXme.
- La mélodie, restreinte par une séquence d'accords, avec un rithme, à partir du début du XXme.
- A partir du début des années '60, un développement rapide vers un 'pop symphonique', basé sur une séquence d'accords (parfois très compliqué), des mélodies évoluées dans ce schéma, des nouveaux rithmes et un chant multiple. Le son des instruments commence à jouer un rôle important.
- A partir des années '80-90, surtout un raffinement au niveau du dernier développement, le son et aussi le rithme. La mélodie et le schéma d'accords joue un rôle moins important.

C'est dans le 'pop symphonique' que Jacob se sent à l'aise. Il comprend bien les schémas d'accords, qu'il considère comme la base de sa musique. Il trouve les rithmes et les mélodies après avoir trouvé le schéma d'accords.

Il est difficile à expliquer à quoi consiste un bon schéma d'accords. Le plus simple est d'écouter et d'essayer de trouver les accords dans une phrase musicale qui provoque des frisons sur le dos.
Ce ne sera pas le cas dans un schéma bien-connu, comme le schéma du blues C-F-G (do-fa-sol) pour un blues en do ou G-C-D (sol-do-ré) pour un blues en sol.
Un tel schéma est harmonieux, mais d'une façon banale. Au moins, il faut trouver des variations sur ce schéma, si non, trouver un nouveau schéma tout neuf pour capter l'attention.
Pour cela Jacob a développé sa 'Théorie de la Note Pivotante'. Il faut savoir quelles notes font partie d'un accord. Par exemple, l'accord de C est composé des notes c, e et g. Un accord suivant doit contenir au moins une de ces notes c, e ou g. Il en existe un bon nombre, donc c'est plutôt une question de l'embarras du choix, mais tous ces accords vont bien avec l'accord de base 'C'. A partir de cette théorie, on peut fabriquer une chanson qui est agréable à l'oreil.
Il faut y ajouter, qu'en appliquant uniquement la Théorie de la Note Pivotante, on n'obtient pas un chef d'oeuvre. Pour cela il faut se servir d'autres possibilités, comme une descente ou une monté d'accords, des accords cassés etc. Et ce sont justement ces possibilités imprévisibles qui créent un chef d'oeuvre.
Mais, par exemple, une chanson comme Hotel California est largement basé sur la Théorie de la Note Pivotante' avec les accords suivants :
Am (a-c-e)
E (e-g-b) (pivot = e)
G (g-b-d) (pivot = g)
D (d-f#-a) (pivot = d)
F (f-a-c) (pivot = a)
C (c-e-g) (pivot = c)
à partir d'ici, on remonte vers Am en deux marches :
Dm (d-f-a)
E (e-g#-b)
D'ici, on recommence avec Am, en pivotant (pivot = e)

Lustig und Wanderfroh

cliquez ici pour la partition.

Jacob a composé son 'Lustig und Wanderfroh' largement à base de la 'Théorie de la Note Pivotante'.
Les exceptions ne se trouvent qu'entre les 'phrases', par exemple et peut-être uniquement entre les accords F et Eb qui se trouvent dans deux phrases distinctes. Même la phrase A E+ A E+, qui contraste avec la phrases précédente, se sert de cette Théorie.
Le but de Jacob était de composer une chanson gaie. Il est très facile de trouver des jolis accords qui vont bien ensemble, mais trop souvent le résultat est lourd et triste. Mais par contre, même avec une mélodie en descente, cette chanson reste gaie et légère, grace au rithme des deux parties des quatre mains, qui semblent être en conflit permanent.
Composer une pièce à quatre mains n'est pas plus compliqué qu'une autre pièce. Les notes doivent faire partie des accords et la pièce doit rester 'jouable', au niveau des mains (pas excéder un octave pour une main, pas se servir des notes dont l'autre personne se sert !) C'est une simple question de comptabilité pour éviter des carambolages des mains!

Marie

cliquez ici pour la partition.

Le charme de Marie se trouve sans doute dans l'accord Em. Les autres accords sont les accords les plus banaux : G-D-C.
Pour retrouver l'accord de base (G), à partir de l'accord de C, Jacob se sert de deux phénomènes simultanément :
1) Il introduit l'accord Em après le C, qui tombe bien, puisque les deux accords C et Em ont deux des trois notes en commun. Les accords Em et G ont aussi 2 des 3 notes en commun, donc Em est un bon accord intermédiair entre C et G, peut-être beaucoup trop bon.
2) Pour resoudre ce problème, Jacob se sert (comme dans Hotel California ci-dessus) d'une petite descente pour introduire une petite surprise. Il descent l'accord Em vers D, qui va aussi pas mal avec l'accord de base (G). Mais.... il se sert que de l'accord D pendant la moitié du temps. Trois quart consiste à l'accord Em et qu'à la dernière seconde il introduit le D pour améliorer la transition trop facile vers l'accord de base G, en introduisant un effet inattendu.
Avec la même séquence Em-D, au lieu de tomber sur l'accord de base des couplets (G), on peut aussi tomber sur l'accord de base du refrein (C), puisque dans ce cas on poursuit simplement une descente logique Em-D-C.
L'accord Em joue donc un rôle multi-multi-fonctionel dans cette chanson.

Tu es l'amour de ma vie

cliquez ici pour la partition.


L'Amour de ma Vie est la chanson dont Jacob est le plus fier. Elle consiste d'un grand nombre d'accords dits 'cassés'. La base non-cassée sont des accords G, D, Am et C, qui ne sont pas trop surprenants. G et D vont toujours bien ensemble, ainsi qu'Am et C. Remarquez que la gamme d'Am égale la gamme de C. Les accords G, D et Am forment une descente musicale, L'accord de C sert à remettre le couplet à zéro. L'accord de C est bien apt à le faire, proche de la gamme et de l'accord d'Am et aussi proche du G.
Dans le refrain on trouve Em, D et C, une descente des accords mais beaucoup moins écartée.
Ce ne sont pas les accords qui font cette chanson, mais la partie basse, dont les notes sont situées hors des accords de base. La partie basse joue son propre rôle, partiellement en conflit avec la base de la chanson. Pour cette raison on voit dans la partition des accords comme D6, C6, D9 et C9.
Composer Se servir bien des accords cassés n'est pas une sinécure et systématiquement en écrire toute une chanson est encore plus compliqué. Le sujet de la chanson, l'amour de Claude pour sa femme et ses enfants ont aidé beaucoup à faire cette chanson.

Seul avec Toi

Chanson Intemporelle

Les photos




Info additionelle sur Jacob

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